Pourquoi fonder l'association Des Droits pour grandir ?
L’association Des Droits pour grandir a été fondée en 2021 par
Colette Duquesne, précédente présidente de la section France de l'ONG DEI (Défense des enfants - international). Elle a l’honneur d’avoir
pour marraine Geneviève Avenard, ancienne Défenseure des enfants et
adjointe du Défenseur des droits, qui a beaucoup contribué à sa création
et participe activement à son développement.
Quel est son objectif ?
L'association contribue concrètement à diffuser la culture des
droits de l'homme et des droits de l'enfant, avec l'objectif
principal de promouvoir la participation des enfants à la connaissance
et à la mise en œuvre de leurs droits, afin qu'ils puissent jouer un
rôle actif dans leur vie personnelle, familiale, professionnelle et citoyenne.
L'association considère que le droit des enfants à participer aux décisions qui les concernent, tel que consacré par la Convention internationale des droits de l'enfant en 1989, est un puissant levier de transformation sociale et d'égalité des chances. Elle soutient que cette participation amène les enfants à se sentir considérés comme des personnes à part entière, titulaires des droits de l'homme et de droits spécifiques et qu'elle favorise le respect de leur dignité et de leur intégrité physique et morale.
L'association considère que le droit des enfants à participer aux décisions qui les concernent, tel que consacré par la Convention internationale des droits de l'enfant en 1989, est un puissant levier de transformation sociale et d'égalité des chances. Elle soutient que cette participation amène les enfants à se sentir considérés comme des personnes à part entière, titulaires des droits de l'homme et de droits spécifiques et qu'elle favorise le respect de leur dignité et de leur intégrité physique et morale.
Comment participer à la transformation sociale pour une plus grande égalité des chances ?
L'association s'adresse à tous, mais souhaite agir prioritairement
auprès des enfants les plus éloignés de la connaissance et de l'exercice
de leurs droits (enfants pris en charge par la protection de l'enfance,
par la justice pénale, enfants en situation de handicap, de pauvreté,
d'exil...), afin qu' ils puissent, autant que possible, transformer leur
expérience en force de vie et gagner des chances
d'avenir.
C'est pourquoi l'association milite pour que la voix de ces enfants et les recommandations tirées de leurs expériences soient entendues et prise en compte dans l’amélioration des dispositifs qui les prennent en charge au quotidien, comme dans l'élaboration des politiques publiques.
Car si "Les droits fondamentaux sont le patrimoine commun le plus précieux que nous allons léguer à nos enfants" comme le dit Robert Badinter, ils le sont d'autant plus pour les enfants qui n'ont pas d'autres patrimoines (matériel, culturel, social, voire affectif).
Par son expérience d'enfant placée elle-même, de sa naissance à sa majorité, puis de travailleur social, de responsable de services sociaux, de formatrice, la fondatrice, après un master en droit de l'homme, est convaincue qu'il faut amener la culture des droits fondamentaux sur le terrain du social, pour en favoriser l'accès à tous.
Une approche par l'accès aux droits qui reste encore très méconnue, en dépit de la définition légale du travail social de 2016, qui lui confie cette importante mission. Alors qu'en l'inscrivant dans le Code de l'action sociale et des familles, elle lui donne une réelle légitimité et l'assortit des moyens d'agir que sont tous les moyens du droit.
C'est pourquoi l'association milite pour que la voix de ces enfants et les recommandations tirées de leurs expériences soient entendues et prise en compte dans l’amélioration des dispositifs qui les prennent en charge au quotidien, comme dans l'élaboration des politiques publiques.
Car si "Les droits fondamentaux sont le patrimoine commun le plus précieux que nous allons léguer à nos enfants" comme le dit Robert Badinter, ils le sont d'autant plus pour les enfants qui n'ont pas d'autres patrimoines (matériel, culturel, social, voire affectif).
Par son expérience d'enfant placée elle-même, de sa naissance à sa majorité, puis de travailleur social, de responsable de services sociaux, de formatrice, la fondatrice, après un master en droit de l'homme, est convaincue qu'il faut amener la culture des droits fondamentaux sur le terrain du social, pour en favoriser l'accès à tous.
Une approche par l'accès aux droits qui reste encore très méconnue, en dépit de la définition légale du travail social de 2016, qui lui confie cette importante mission. Alors qu'en l'inscrivant dans le Code de l'action sociale et des familles, elle lui donne une réelle légitimité et l'assortit des moyens d'agir que sont tous les moyens du droit.
Comment développer cette culture des droits fondamentaux comme une culture commune pour agir ?
Pour asseoir les droits fondamentaux des enfants comme culture commune
pour agir, l'association s'adresse dans le même temps, aux enfants et à
tous ceux qui les accompagnent : professionnels, parents, bénévoles…
Elle privilégie une approche proactive en se rendant directement sur le
terrain, dans les lieux de vie et d'accueil des enfants, afin
d'atteindre les publics concernés.
Car se former ensemble, c'est instaurer une dynamique collective qui conduit souvent à l'élaboration de projets concrets. Quand ils se construisent et visent l'effectivité des droits, sous la direction des équipes éducatives, ces projets sont très riches en interactions et en ouverture sur le monde extérieur, dans des domaines qui concernent les enfants comme les professionnels, mais qui habituellement ne font pas l'objet de temps de réflexion et de découverte collective.
Car se former ensemble, c'est instaurer une dynamique collective qui conduit souvent à l'élaboration de projets concrets. Quand ils se construisent et visent l'effectivité des droits, sous la direction des équipes éducatives, ces projets sont très riches en interactions et en ouverture sur le monde extérieur, dans des domaines qui concernent les enfants comme les professionnels, mais qui habituellement ne font pas l'objet de temps de réflexion et de découverte collective.
Comment l’association agit-elle ?
L’association Des Droits pour grandir développe également des
formations pour les professionnels en combinant connaissances théoriques
et mises en pratique, grâce à des méthodes pédagogiques adaptées.
L'objectif est le soutien à la création ou le renforcement des instances
de participation ou de tout projet participatif.
Elle développe aussi des ateliers artistiques pour permettent aux enfants d'exercer leur droit à la libre expression, individuelle et collective en valorisant leur imagination, leur créativité...
Ces projets abaissent les murs de l'institution, ouvrent l'imaginaire, accueillent la parole pour exprimer ses sentiments, voire ses ressentiments, ses colères, ses peurs. Au final, ils favorisent la confiance des enfants en eux-mêmes et en les autres. Ils développent leur compétence émotionnelle, leur capacité collaborative, leur conscience de pouvoir faire bouger les choses. Des acquits qui seront autant d'atouts de leur vie d'adulte, pour une plus grande ambition de vie et une plus grande réussite.
Elle développe aussi des ateliers artistiques pour permettent aux enfants d'exercer leur droit à la libre expression, individuelle et collective en valorisant leur imagination, leur créativité...
Ces projets abaissent les murs de l'institution, ouvrent l'imaginaire, accueillent la parole pour exprimer ses sentiments, voire ses ressentiments, ses colères, ses peurs. Au final, ils favorisent la confiance des enfants en eux-mêmes et en les autres. Ils développent leur compétence émotionnelle, leur capacité collaborative, leur conscience de pouvoir faire bouger les choses. Des acquits qui seront autant d'atouts de leur vie d'adulte, pour une plus grande ambition de vie et une plus grande réussite.